vendredi 19 novembre 2010

Vendredi 29 octobre, 19h30, heure du Caire

Lever à 5h30 ce matin. La nuit a été courte car hier soir, on devait s’assurer que nos bagages à main seraient ok pour passer les douanes à l’aéroport. On les enregistre au Caire et on ne les récupère pas à Casablanca, on doit donc garder le nécessaire dans nos bagages à main. Ce n’est pas obligatoire, mais c’est fortement recommandé pour accélérer les choses à Casa puisqu’on n’y sera pas très longtemps, qu’on arrive tard le soir et qu’on repart tôt le matin.

On vient d’embarquer dans l’avion pour le vol Le Caire-Casablanca, le décollage est (était…) prévu pour 19h15. On reverra nos valises  (on l’espère…) seulement à Montréal demain soir.

Demain matin, on fait simplement un tour de ville en avant-midi, de 8h à 11h, et l’autobus nous laisse à l’aéroport. On part à 14h15 pour Montréal.

Ce matin, on a visité deux mosquées au Caire, dont l’une qui avait un lustre au plafond qui pèse 2 tonnes. Ça en fait de la petite lumière! On est ensuite allé au Musée du Caire, on y a passé trois heures. On a notamment pu voir les sarcophages de Tutankhamon, c’est vraiment impressionnant de penser que ça date de plus de 3000 ans et que c’est toujours aussi bien conservé. Et qu’il y a déjà eu un homme enveloppé là-dedans!!!

On a dîné dans un resto au Caire, un buffet. On a ensuite eu droit à une immersion totale dans le trafic du Caire, c’est vraiment quelque chose! Et ce n’était rien car les vendredis sont des journées de congé, alors il n’y avait pas d’heure de pointe, il paraît que ç’aurait été encore pire.

Georges nous disait qu’en fonction des autos, il faudrait sept fois plus de routes au Caire pour répondre aux besoins de la population. Il y a bien un métro, mais il ne compte que trois lignes pour une si grosse ville. Et encore là, elles ne couvrent que le centre-ville, elles ne mènent pas à l’aéroport ni aux pyramides, par exemples, deux destinations très fréquentées.

C’est tout simplement ahurissant de voir les piétons zigzaguer entre les véhicules qui roulent. Il n’y a presque pas de feux de circulation et c’est au plus fort la route. Et quand il y en a, les autos n’arrêtent pas s’il n’y a pas d’auto dans le sens inverse ou de policier. C’est tellement l’anarchie dans cette ville-là!  Nous, on était dans un gros autobus, alors pas de problème. Mais on avait souvent peur pour les rétroviseurs des voitures. D’ailleurs, la plupart des voitures sont égratignées, bossées, dépeinturées… A un certain moment, on a même pris un rond point à l’envers : comme il n’y avait pas d’auto qui arrivait de la gauche, l’autobus a pris le rond point à gauche plutôt qu’à droite. Incroyable!

Après le dîner (de 14h à 15h, assez tard), on a eu environ 45 minutes pour aller se promener dans les souks du Caire. Ça aussi, c’est une expérience. Il y a du monde de chaque côté dans les boutiques et les vendeurs sont assez tannants (mais c’est rien à côté des vendeurs « harcelants » de la Tunisie). Le pire, c’est l’odeur des nombreux kiosques d’épices. Au début, je trouvais que ça sentait bon, mais après 10-15 minutes, j’ai commencé à trouver ça un peu dérangeant, le nez me picotait… Si bien qu’on était bien content de retrouver le bus et de partir vers l’aéroport.

Voilà, nous quittons l’Égypte, la tête pleine d’images, toutes plus étourdissantes les unes que les autres.

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